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Actualités

Paris au mois d'août

Petite visite à Bonnieux dans le Vaucluse. Lieu de tournage de La Mégère apprivoisée en 1964

C’est une grande dame, une grande dame de la scène, une grande dame du music-hall. Notre plus belle ambassadrice aux USA. En 1958, dans l’émission de Jean Nohain, Line Renaud joue une scène dans la pièce « Horace » de Pierre Corneille avec Bernard Noël. En regardant mon  livre, elle me confie : « C’est une bonne intention d’avoir écrit ce livre »

 

 

inoubliable Nicole Berger


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Pierre Arditi parle de Bernard Noël.mp3
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Souvenir ému d'une très belle rencontre, sur les lieux de tournage de Jacquou le Croquant en Dordogne avec Paloma Matta qui nous a quittés le 13 septembre 2017

« Claude Rich connaissait Bernard Noël depuis plusieurs années. Étant condisciple de Magali de Vendeuil  au Conservatoire en 1949, il rencontrait souvent le comédien qui venait chercher sa femme quand elle avait fini ses cours. Mais les deux hommes apprirent à se connaitre en 1961, lorsqu’ils jouèrent la pièce de Françoise Sagan Château en Suède. »

 Sur mes chemins de Bernard Noël  (p119)

 

Rencontre  télévisée de 1957, dans l’émission « Trente six chandelles » présentée par Jean Nohain. Line Renaud joue une scène, dans la pièce « Horace » de Pierre Corneille avec  Bernard Noël, elle réalise ainsi, son rêve d’enfant selon Jean Nohain.

 

en février 1957, où j’interprète   cette fois –les imprécations de Camille dans Horace de Corneille , face à Bernard Noël…  (extrait du livre de Line Renaud      Et mes secrets aussi    édité chez Robert Laffont)

 

La Facture 1968

Avec Jacqueline Maillan

Ça aussi c’était Pierre Tchernia.  Un grand professionnel qui acceptait de recevoir sur un plateau de télévision des jeunes passionnés de cinéma, en posant  avec leur fanzine le temps d’une photo…

La 35ème Foire du livre de Brive (du 4 au  6 novembre dernier) me permit de faire de belles rencontres  avec des personnalités ayant connu Bernard Noël.             En commençant par  le grand Jean-Pierre Mocky. Il se souvient bien de son ami  Bernard,  même s’il ne l’avait jamais fait tourner dans un ses films. Le réalisateur me confirme que Bernard Noël  aurait très bien pu incarner un de ses personnages loufoques et excentriques qui ont fait partie de son univers.

 

 Ma deuxième rencontre : la chanteuse emblématique des années soixante dix Dani, fut aussi comédienne en tournant avec Vadim, Truffaut, Chabrol, Lautner, Claude Berri et bien d’autres.

 

Dani avait vingt ans en 1964 lorsque son nom Dani Graule apparait au générique de La Ronde de Roger Vadim. Ce film est son premier rendez-vous avec le cinéma. Jean-Daniel, assistant de Roger Vadim, la choisit pour une « figuration intelligente » comme elle l’explique dans son livre * Le film fut entièrement réalisé aux studios de Saint-Maurice. Le scénario  tourne autour d’une série de rencontres amoureuses  Dani est aperçue dans la scène : Le poète et la comédienne

 

 Bernard Noël interprétait le poète,  dont le jeu était proche du personnage de Charles Paumelle le père de Victor dans la pièce de Roger Vitrac qu’il jouait sur la scène de l’Athénée ou de Célimare le bien aimé d’Eugène Labiche, enregistrée pour la télévision dans la même période.

 

 Dani se souvient d’un Bernard Noël paternaliste lui faisant travailler sa courte scène. Roger Vadim était trop occupé, Bernard  avait cette patience de prodiguer des conseils pour les jeunes débutants dans la profession 

 

                       L’auteur dramatique, poète, académicien René de Obaldia (98 ans) devait être présent à cette 35 ème Foire du livre de Brive, mais il n’a pu faire le déplacement. J’avais l’intention de le questionner sur l’année 1966, lorsque Bernard Noël  et Marie-José Nat jouaient sur la scène du Studio des Champs-Élysées : L’Air du large

 

* La nuit ne dure pas   Dani     Flammarion, 2016.

 

Vaison-la-Romaine

La télévision de cette époque, c’est aussi cela : «  1969, un enfant faisait pleurer la France.

Son nom :

« Jacquou le Croquant ». Le chef d’œuvre de Stellio Lorenzi

Lorsqu’il y avait des repas de famille, Bernard faisait baisser la lumière et tous l’écoutaient religieusement quand il récitait des textes magnifiques, comme ce poème de Jacques Prévert de 1946, qu’il appréciait particulièrement :

 

 

Barbara

 

 

Rappelle-toi Barbara
Il pleuvait sans cesse sur Brest ce jour-là
Et tu marchais souriante
É panouie ravie ruisselante
Sous la pluie
Rappelle-toi Barbara
Il pleuvait sans cesse sur Brest
Et je t'ai croisée rue de Siam
Tu souriais
Et moi je souriais de même
Rappelle-toi Barbara
Toi que je ne connaissais pas
Toi qui ne me connaissais pas
Rappelle-toi
Rappelle-toi quand même ce jour-là
N'oublie pas
Un homme sous un porche s'abritait
Et il a crié ton nom
Barbara
Et tu as couru vers lui sous la pluie
Ruisselante ravie épanouie
Et tu t'es jetée dans ses bras
Rappelle-toi cela Barbara
Et ne m'en veux pas si je te tutoie
Je dis tu à tous ceux que j'aime
Même si je ne les ai vus qu'une seule fois
Je dis tu à tous ceux qui s'aiment
Même si je ne les connais pas
Rappelle-toi Barbara
N'oublie pas
Cette pluie sage et heureuse
Sur ton visage heureux
Sur cette ville heureuse
Cette pluie sur la mer
Sur l'arsenal
Sur le bateau d'Ouessant
Oh Barbara
Quelle connerie la guerre
Qu'es-tu devenue maintenant
Sous cette pluie de fer
De feu d'acier de sang
Et celui qui te serrait dans ses bras
Amoureusement
Est-il mort disparu ou bien encore vivant

Oh Barbara
Il pleut sans cesse sur Brest
Comme il pleuvait avant
Mais ce n'est plus pareil et tout est abimé
C'est une pluie de deuil terrible et désolée
Ce n'est même plus l'orage
De fer d'acier de sang
Tout simplement des nuages
Qui crèvent comme des chiens
Des chiens qui disparaissent
Au fil de l'eau sur Brest
Et vont pourrir au loin
Au loin très loin de Brest
Dont il ne reste rien.

Jacques Prévert, Paroles